Compréhension et production écrite en FLE avec Dictogloss

SUMÉ

La communication proposée s’appuie sur une expérience réalisée dans une classe de FLE de quatrième année de licence à l’Université Aristote de Thessalonique, dans une unité d’enseignement dont l’objectif était de tester et de consolider la production écrite des étudiants.

L’expérience s’est faite en utilisant la procédure Dictogloss. Les étudiants étaient au nombre de 17 et d’un niveau de compétence variant entre B1 et B2.

Destinée à améliorer l’écrit des apprenants de langues étrangères, Dictogloss est une procédure relativement peu connue en France. Née au Royaume-Uni (Wajnryb 1990), elle a été ensuite adoptée/adaptée et théorisée par des chercheurs en acquisition des langues secondes (entre autres Nabei 1996, Lim et Jacobs 2001, Jacobs 2003, Husseinali 2013) en Amérique du Nord et en particulier au Canada où il s’est révélé que, dans les programmes d’immersion, la correction des productions des élèves n’était pas à la mesure de leur aisance à l’oral.

La procédure comprend quatre phases :
a) préparation (remue-méninges et sensibilisation) ;
b) lecture par le professeur ou écoute (2 ou 3 fois) d’une dictée avec prise de notes individuelles par les élèves ;
3) reconstruction du texte original en petits groupes ;
4) présentation des textes reconstitués par les groupes à la classe, comparaison et correction collective de ces textes.

D’un point de vue didactique, Dictogloss présente les avantages d’intégrer compréhension et production tout en développant la compétence grammaticale en contexte.